
Les écoles des Sœurs de la Providence sont nées il y a plus de 350 ans.
À la fin du XVIIe siècle, la situation économique à Gosselies est difficile pour les plus pauvres. Les femmes n’ont pas de travail et les enfants ne sont pas scolarisés. Le fossé se creuse encore et encore entre ceux qui possèdent et qui savent ; et les autres qui sont exploités. Le responsable de la paroisse, Jean Herbet, souffre de cette situation. Il la perçoit comme un appel : sortir les enfants de cette situation pour les faire grandir en humanité en leur procurant une éducation adaptée faite d’une instruction élémentaire ainsi que d’une formation humaine et chrétienne.
En 1688, Jean Herbet lance un appel et dix jeunes filles y répondent. Une équipe éducative se constitue, une école gratuite s’ouvre, une communauté de vie prend forme progressivement ; la congrégation Sœurs de la Providence nait sous le nom de « Société des Filles dévotes ». En 1713, quelques-unes sont envoyées à Paris, à l’école des Filles de la Providence, pour se former à la vie religieuse et recevoir une formation solide axée sur le service aux pauvres. Deux ans plus tard, elles reviennent à Gosselies, où la communauté prend le nom « Sœurs de la Providence ».
Aujourd’hui, les écoles des Sœurs de la Providence sont composées d’une école maternelle (GPF3), de deux écoles primaires (GPF 1 & 2), d’une école fondamentale d’enseignement spécialisé (Institut Jean Herbet), de deux écoles secondaires (GPH et l’Institut Sainte-Anne) et d’une école supérieure (la Helha).